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SansCiment

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10 septembre 2007

Bord ' Elle

Bordel. Un mot singulier sinon il porterait un s comme des souliers, qui en a deux des s . donc ce mot, qui comme fuck chez nos amis, ou pas, anglosaxon,  resonne en nos oreilles comme une injure presque polie définie surtout une sacrée marmelade de déconfiture. Et pour de la confiture, pire qu'un trafic jam on s'croirait bloqué au milieu de nul part et pourtant entouré d'inconnus.

Je m'explique. Prenom une chambre d'adolescente après une sortie en boite. Des fringues un lits remplit de fringues et encore des fringues. La place pour mettre ses pieds est minime, le chemin pour circuler est sinueux. Sauter, courber, pas chassé, et autres arabesques classiques sont utiles. C'est un peu ça l'amour, une chambre d'adolescente après une sortie en boite. Le bordel.

Et moi mon bordel, c'est qu'il est au bord'elle . Il me jure le contraire sans même que je lui en parle. N'est ce pas là la meilleure preuve? Qu'un homme se justifie sans en avoir besoin? Et s'il n'est pas sur/à l'interieur/sous voyez la position comme vous le voulez, je le sens au bord tout au bord. Tellement au bord qu'un souffle le ferais s'évanouir dans son parfum toute une nuit. Comment je le sais ? Je connais les femmes mieux que les hommes et cette femme là est d'une autre trempe. Le genre de femme sans pitié qui ne dit pas a votre homme : Elle est unique mais simplement aller vient on nique.

Je ne suis même pas jalouse. Je suis devenue indifférente. Je ne veux plus qu'il m'appelle et qu'il me dise je t'aime. Je veux juste ... La paix. Ma paix.

Alors comme nos chemins auparavant, nos destins se sont créé, moi j'essaie d'avancer, vers l'avant, lui avance en rond. Il tourne sur lui même comme une toupie. Non plus autour du pot mais autour du sot.
Les ligne courbes s'entremèlent se choquent et s'entrebaisent dans des états second d'alcoolémie. On se trompe s'ignore et se cause comme de vieux amis. Mais même ça n'est plus là. Même ça.

Nous verrons bien où ces chemins nous meneront.

Cordialement.

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16 août 2007

Ma thérapie à moi, c'est toi !

En voilà encore une qui raconte sa vie sur son blog. Oui c'est ma thérapie, je ne demande même pas à être lue, je demande même pas à être commentez, je me dis juste que d'autres peuvent être dans ma situation, et que ça peut les aider de ressentir ce que j'ai au fond de moi . Un autre point de vue !

Il n'est ni près ni loin de moi, ni avec ni sans moi. Il est juste loin. Mais pas trop. Ni trop loin ni trop près, mais pas encore assez près.
Quelques heures suffisent pour séparer un peu trop deux êtres. Juste un peu trop. Disons qu'un peu plus de temps ensembles me suffirait. Mais ... Est ce que je n'en demanderais pas plus si je pouvais ?
Surement. Chaque fois, j'en demande un peu plus. Chaque fois j'en profite un peu plus. Mais il me manque tellement. Je sens ces débris s'effondrer au fond de moi toutes les nuits, ces débris de chaire qui s'effritent peu a peu. Pas vraiment un coeur qui se brise, on forme encore un nous et tout va bien. Mais ce manque inlassable, cette sensation de vide quand il n'est pas là, c'est pas vraiment supportable.

J'ai la flemme de faire une transition.

Ce soir, je suis sortie, avec un ami, lui est chez une amie. Je ne sais pas s'il ressent la même chose quand je suis ailleurs, mais je souffre, j'ai confiance en lui, mais j'ai ce pincement au coeur qui me dit : apelle moi dis moi qu'tu m'aimes ! appelle moi dis moi qu'tu m'aimes ! Appelle moi dis moi qu'tu m'aimes. Et dailleurs, j'attends, et je dis a mon téléphone : Apelle moi, dis moi qu'tu m'aimes !
Et bordel que ça use, je suis creuvée, je bosse demain mais j'me sens pas capable de dormir tellement il me manque. Je me sens pas capable de me coucher tellement j'angoisse qu'un soir il m'appelle et m'annonce la voix grave : je suis amoureux d'une autre.
La peur de le perdre, ça doit être ça, c'est la chose le plus dur a supporter quand quelqu'un n'est pas là, on ne le voit pas, on ne sens pas son regard changer sur nous, on ne le vois ps regarder les autres. On ne ressens pas le désir. On ne sait pas. Et pourtant on est si curieuse... Appelle moi, dis moi que tu m'aimes ...

Appelle moi dis moi qu'tu m'aimes.

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